• Bienvenue, cher futur, hypo, khâgneux, cube... (AL !)

    Voici un blog, puisqu'il n'en existe pas, qui va vous permettre de réussir en khâgne (d'où "succedere in khagna"). Je vous propose :

    • des méthodos pour (presque) toutes les matières puisque ça n'est pas forcément évident encore pour tout le monde, et qu'on nous demande des choses très précises.
    • quelques "trucs" pour préparer l'hypo ou pour épater les profs en cours d'année.
    • des points de culture G.
    • conseils pour garder des amis et une vie sociale.
    • conseils pour rester en bonne santé.
    • et puis du blabla de khâgneux pour détendre l'atmosphère !

    Alors, maintenant, t'as intérêt à réussir, sinon ce blog ne servirai à rien ! (non, ça n'est pas une menace...)

    :D Bonne visite !

    (si jamais tu as l'impression que ce blog évolue peu rapidement, ne te plains pas à moi, mes à mes professeurs qui nous surchargent de travail ! Qui a dit que les littéraires étaient des glandeurs ?)




    Résultat du sondage : Bravo, bravo à tous, la procrastination, c'est la paresse typique du khâgneux. Ainsi, tous ceux qui ont bien répondu, savent ce que c'est, car, la réponse proposée ne peut faire office de définition. Alors, pour les autres, la procrastination, c'est : l'art de tout remettre au lendemain. Quelle mot compliqué pour un concept aussi simple, non ?

     


     

    Consultez les biblios de khâgne dans la rubrique "Culture (ou point) G" !



  • Nous somme le 16 février 2011. C'est mon deuxième jour de cours du 2e semestre.

    J'en ai déjà ras le bol.

    Certes, le premier semestre n'était pas très glorieux, mais là, on atteint des sommets...

    S'inscrire à la Sorbonne (Paris IV, site de Saint-Michel) : si vous n'avez pas vu le dessin animé des Douze Travaux d'Astérix, je vous le recommande ; je pense que Goscinny s'est inspiré de la Sorbonne... ou peut-être que c'est l'inverse d'ailleurs. Tout d'abord, ne vous fiez pas à ce qu'on lit sur le site : le mieux c'est d'appeler pour connaître les procédures exactes d'inscription, qui sont bien sûr plus compliquées pour les prépas (si vous trouvez le bon numéro, courage...). Premiers pas dans la Sorbonne : c'est grand, peu clair, les gardiens sont gentils, mais leurs renseignements souvent érronés... Je débarque avec le dossier que j'avais trouvé à remplir sur le net. C'etait pas le bon dossier, il fallait en remplir un autre avant, alors que je viens de faire la queue pour les incriptions pendant 40 minutes... Grrrr. Calmons-nous. Je repars avec mon dossier d'équivalence, pour le rapporter rempli un autre jour pour avoir un autre dossier en échange... etc... c'est sans dire les renvois d'un bureau à l'autre (Oh ! on vous a envoyé ici, mais non, vous devez aller galerie machin, escalier truc, tel étage, bureau numéro tant. Ah, c'est eux qui vous envoient...?!)

    J'ai donc perdu pas mal d'heures de transport, d'attente, de recherche du bon bureau, et j'ai du venir plusieurs fois tôt le matin (c'est plus efficace, quand il y a la queue) pour faire tout ça. Je ne vous parle même pas des standards téléphoniques de la Sorbonne... Enfin, la carte d'étudiant finalement entre les mains, on se sent soulagé.

    Les inscriptions pédagogiques : dans l'ensemble, c'était pas trop sorcier, même s'il faut encore faire la queue (une fois qu'on a cherché pendant une demi heure le bon bureau !) Je tiens à souligner tout de même : j'étais allée m'inscrire en tant que retardataire, par conséquent, il y avait des cours déjà pleins ; le cours de culture antique était effectivement surchargé, on m'a donc inscrite à un autre cours, créé pour les gens dans mon cas, me dit-on. Ok. Le jour J, je me pointe à la salle de cours : personne. La semaine d'après, j'enquête : personne ne connaissait l'existence de ce cours, j'ai du m'inscrire ou cours surchargé (pas tant que ça !) au bout de plusieurs semaines d'incompréhension. J'étais donc inscrite à un cours factice ! Vous avez mieux ?

    La Sorbonne est en travaux. Jusque là, ça peut aller. Tous les établissements que j'ai fréquenté ont fait des travaux un jour ou l'autre. Sauf que question pratique, la moitié, que dis-je, les 3/4 de la Sorbonne sont fermés, y compris la bibliothèque. Ok, les livres ont été transférés à Sainte-Geneviève et les étudiants de la Sorbonne ont donc libre-accès.

    MAIS, les cours ont du aussi être transférés ! Je ne vous dis pas le bazar... Déjà que pour trouver sa salle de cours, il faut se lever de bonne heure... J'ai donc eu cours dans un cinéma, original... Soit dit en passant : les beaux amphis qui restent (Michelet, Quinet) sont horribles, sauf si vous aimez : travailler sans table, ne pas avoir de place pour les jambes, avoir mal aux fesses sur les bancs en bois, être collé à en suffoquer contre vos voisins... bref, on retiendra qu'il n'est pas rare d'avoir des problèmes de salles, comme pas assez de place et que la plupart du temps on a pas de table.

    Vous avez toujours envie d'aller à la Sorbonne ?

    Les profs : dans l'ensemble ils sont compétents (ils ont écrit de bons livres sur leur sujet de prédiléction), mais je suis vachement déçue. Alors que l'on est plutôt sérieu en sortant de prépa, je me suis vue sécher des cours par... ennui !
    Parlons d'ennui, tiens. Avec moitié moins d'heures de cours (17), aucun travail à la maison (je n'éxagère que très peu), mon permier sentiment a été : l'université, c'est chiant ! Eh oui, en sortant de prépa, on rêve de se détendre, mais alors là c'est comme passer d'une Lamborghini à une 206 : on est sûr d'y aller molo ! C'est ce que je voulais au départ, mais maintenant, je regrette l'effusion intellectuelle de la prépa. JE ME FAIS CHIER ! Un chiffre : on a entre 1 et 3 notes par module.

    Pour en revenir à ce que je disais au début, aujourd'hui, je suis plus que jamais dégoûtée. Je vous fait le topo de ma journée : je me lève à 7h30 pour être à 9h au cours de droit, j'y vais en auditeur libre, je me trouve bien courageuse... La dernière fois que j'ai regardé sur l'emploi du temps (3 semaines), le cours était situé à "Crous", seule et unique info sur le lieu. Hier, j'étais au Crous Port Royal, j'avais donc demandé à l'accueil si le cours pouvait être ici. C'est sûrement le Crous Clignancourt, me dit-on, des élèves dans le même cas que moi y avaient été envoyés. Je me rends donc ce matin à Clignancourt, je ne connaissais pas cette antenne de la Sorbonne, mais c'est bien beurk. Je vous passe la description. Le cours n'est pas ici. Je reviens donc à Saint-Michel, dans le cinéma, là où le cours était au 1er semestre. Rien. Je vais à l'UFR de langue française : "il n'y a pas de cours de droit à la Sorbonne, vous devez vous tromper d'université"... Mais bien sûr... Nimporte quoi... Je vais à l'UFR de littérature, et rencontre 2 filles aussi pommées que moi. La très aimable (je vous la recommande) dame de l'UFR nous répond avec beaucoup de tact que ça fait longtemps que c'est sur le net et que c'est écrit sur son papier qu'elle brandit violement. Au moins, on a chopé l'adresse. Mais il est 10 heures. Je n'irai pas.

    Je trouve une salle pour patienter (Oh ! denrée rare!) pour le cours suivant, de 11h à 13h. Le prof arrive en retard avant de s'apercevoir que la salle est déjà pleine, que le cours ne se finit qu'à 12h et qu'après d'autres péripéties, on va devoir attendre dans ce couloir jusqu'à 12h, pour n'avoir qu'une heure de cours sur les deux. Nous étions dans mon amphi préféré, Michelet, celui qui vous ruine le dos, les fesses et le cou. Le cours s'est tout de même déroulé.

    Je n'ai pas tout à fait fini. Le cours suivant était à 17h, à la Sorbonne même. Je pars de chez moi à 16h30, tranquillement, et là, tain-tain-tain (roulements de tambours), le prof est absent..................... et nous ne sommes qu'au milieu de la semaine...

    Souhaitez-moi bon courage !

     

     

    Je suis intéressée par vos avis sur la question. Faites tourner l'article ; perso, si j'avais su, je me serais inscrite à Paris III.


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  • Voici, à compléter avec la richesse de l'article sur Le chef-d'oeuvre inconnu, quelques éléments sur Balzac.

    Balzac et la peinture :

    Balzac est passé pour un homme peu au fait de la production de son époque, il aimait la décoration exubérante. Il avait une fascination peu appropriée : il aimait artistes médiocres, collectionnait de faux chefs-d'oeuvre. Il a aussi acheté quelques bon tableaux ; à partir de 1835, où il a connu quelques artistes corrects, et possédait quelques toiles de maître.

    Avant 1835 : un article de Balzac sur la peinture : "des artistes". Il s'y interesse déjà, mais son jugement est sommaire car trop abstrait.

    A partir de 1831, il entreprend un éducation esthétique, et commence ses grands romans. Il fréquente alors les salons mondains où il rencontre des artistes. Il n'a pas de connaissance livresque, alors il questionne jusqu'à plus soif les artistes comme David d'Angers, Dévéria (je crois bien qu'il s'agit d'Eugène), Boulanger, Descamps, Delacroix (liens wikipédia).

    On a émit l'hypothèse que Delacroix aurait aidé Balzac écrire Le chef-d'oeuvre inconnu : c'est faux, l'admiration de Balzac pour Delacroix n'était pas réciproque (La fille aux yeux d'or est un hommage à Delacroix).

    Il fréquente les musées et les expositions, notamment les Salons. 1822 : 1e succès de Delacroix avec La barque de Dante (visible dans la salle rouge du Louvre).

    De 1834 à 44, il visite les Salons tous les ans. Balzac lisait "L'artiste" (revue) où il a pu voir des reproductions lithographiques et des numéros spéciaux sur des artistes.

    Il envisage d'écrire un Salon en 1833, mais renonce. Il écrit cependant La maison du chat qui pelotte et Pierre Grassou, où le Salon est une toile de fond aux récits.

    On dénombre pas moins de 56 peintres cités dans la Comédie Humaine : la plupart étaient au Salon.

    En 1835, il se met à parler de peinture partout (lettres, fiction...). Pourquoi cet intérêt ? Afin de donner du contenu et un style originaux à la fiction. Le colonel Chabert serait né de La bataille d'Eylau de Gros (lien vers une image).

    Le but est de mettre en scène une réfléxion sur la création.

    Balzac à ses préférences picturales :

    - peintres français : Girodet (Endymion (très beau tableau soit dit en passant !) serait à l'origine de Sarrazine), Delacroix, David, Ingres.

    - peintres italiens : Raphaël (cité dans Le chef-d'oeuvre inconnu et Pierre Grassou), maître des maîtres ; De Vinci (inutile de mettre des liens :D ), Titien.

    - peintres flamands : Rubens, Rembrandt.

    Balzac est éccléctique, il aime le classicisme et le baroque, et aime un tableau dès sa première impression. Il a le goût de l'exubérance, du théâtre en peinture, mais il a une exigence de perfection technique. Il n'a pas un goût excellent, peu de hardiesse ; mais ce qui est novueau c'est sa façon de concevoir la création artistique.

    Dans Pierre Grassou, on retrouve tout une galerie de peintres imaginaires que Balzac a utilisé dans d'autres romans : Joseph Bridau est le héros de La rabouilleuse, Schinner est dans La bourse, Servin est un personnage de La vendetta, et Léon de Lora est lui dans Un début dans la vie.

    Artistes véritables : Poussin, Porbus, Schinner,

    Artistes géniaux : Frenhofer, Bridau, Mabuse,

    Artistes râtés : Grassou.

    La femme et l'artiste : l'art exige le sacrifice amoureux. La femme est réduite au modèle, c'est une monnaie d'échange. Il y a une dimension érotique de l'art : la femme est peinte est comme la femme réelle ; Catherine Lescot est une prostituée. Le tableau Sainte-Marie l'Egyptienne (dans Le chef-d'oeuvre inconnu) est un mise en abime de la prostitution de la situation de Gilette.

    Les tonalités philosophiques ou humoristiques :

    Comparaison entre deux nouvelles, Le chef d'oeuvre inconnu, et Pierre Grassou. Rappelons que le 1e est une étude philosophique (cause) et le second une étude de moeurs (effet), selon la classification de Balzac.

    Le chef-d'oeuvre inconnu est unitaire, plus rélféxif que narratif, il y a peu de psychologie. Gilette est juste esquissée : primat de la réfléxion. Pourtant c'est un conte fantastique, et le souci de réalisme est moins important que dans Pierre Grassou.

    Pierre Grassou : le ton est diversifié, entre le ton pamphlétaire et le ton analytique, puis de l'humour ; il cherche la vraisemblance. La nouvelle est vraiment réaliste, le romancier est un historien et sociologue du milieu des peintres et des bourgeois amateurs d'art. Le réalisme signifie : l'exploration et l'inventaire du réel, la figuration de l'histoire, l'analyse de la société, et la prise en compte de la psychologie des personnages.

    On remarque donc paradoxalement que Balzac a recours au fantastique et non au réalisme pour donner un sens philosophique et plus poussé à sa nouvelle, tandis que la nouvelle-discours est elle, plus réaliste.






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  • Voici une petite bibliographie sur Balzac (et quelques titres sur Le chef-d'oeuvre inconnu) :

    - une biographie : Balzac, Taillandier

    - L'intelligence de l'art chez Balzac, Laubriet

    - Un catéchisme esthétique, Le chef-d'oeuvre inconnu de Balzac, Laubriet

    - La philosophie de l'art chez Balzac, Eigeldinger

    - Autour du Chef-d'oeuvre inconnu de Balzac, ENSAD

    - "L'année balzacienne" (périodique), voir les numéros de 1994 à 2004.

    Attention, évitez toutefois : la biographie de Huberman.


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  • "Dans une oeuvre littéraire, l'exécution doit être d'autant plus irréprochable que la conception est pls hardie. Si vous voulez avoir raison autrement que les autres, vous devez avoir dix fois raison. Plus on dédaigne la rhétorique, plus il faut respecter la grammaire. On doit détrôner Artistote pour faire régner Vaugelas, et il faut aimer l'Art poétique de Boileau, sinon pour ses préceptes, du moins pour le style. Un écrivain qui a quelque souci de la postérité cherchera sans cesse à purifier sa diction, sans effacer toutefois le caractère particulier par lequel son expression révèle l'individualité de son esprit. Le néologisme n'est d'ailleurs qu'une triste ressource pour l'impuissance. Des fautes de langue ne rendront jamais une pensée, et le style est comme le cristal : sa pureté fait son éclat."

    Victor Hugo, Préface d'Odes et Ballades, 1826

    La dissertation, également appelée composition française, est l'exercice canonique par excellence. Il s'agit, au terme d'une durée de préparation variable, de construire un raisonnement logique, sous la former d'une introduction, d'un développement et d'une conclusion, qui répondent le plus complètement possible à une question que l'élève élabore à partir d'un sujet posé sous la forme d'une citation ou d'une phrase, plus on moins longue.

    Avant de commencer :
     - Il faut définir au maximum l'enjeu du sujet, car cela aide à construire le raisonnement. N'hésite pas à passer du temps pour tourner, retourner le sujet dans tous les sens ; poser le sujet en sens inverse, définir les termes (différents sens : latin, propre, figuré...) et trouver leurs opposés, trouver aussi des synonymes qui permettent d'arriver à construire toute une idée...

    - La forme de ta copie est primordiale : mieux la copie est présentée (écriture propre, paragraphe aérés), plus ta copie donnera une bonne impression au correcteur. Evite toutefois d'utiliser des couleurs, elles sont réservées au correcteur.

    Attention à avoir, tout au long de ta copie, l'objectif d'expliquer les termes du sujets, ne perds pas le fil de ta pensée, et répète dès que possible les termes-clef du sujet, car ceci montre que tu l'as bien cerné (même si ça n'est pas le cas... !).

    Que faire face à ce sujet qui t'attaque ?

    Attaquer en le lisant...

    On ne le dira jamais assez, lis, lis lis lis lis lis le sujet ! Car le sujet est rarement clair à la première lecture, et chaque notion-clef renvoie généralement à un contexte particulier, qu'il faut connaître, si tu ne veux pas louper ton devoir ; ces notions sont souvent de grands problèmes posés par la critique littéraire (dans le cas d'une dissertation littéraire, bien sûr...).

    ...à l'aide de ton arme fatale : le surligneur !

    Repère donc ces notions-clefs : il faut toujours partir des mots du sujet pour élaborer le raisonnement, et non pas d'un autre sujet étudié, d'un cours, d'une oeuvre qui parle du même thème mais en d'autres termes ! Ca, tu pourras le garder pour l'accroche de l'intro par exemple.

    Généralement, je prends une feuille de brouillon entière, où j'écris mon sujet en gros et détaché, pour pouvoir écrire partout, des flèches, des mots, des définitions, des comparaisons...

    Aïe, aïe, aïe, la problématique s'enfuit en courant !

    La problématique peut être une des étapes les plus dures rencontrée dans les 12 travaux de la dissertation. Il faut qu'elle soit amenée de façon tout à fait fluide par le début de l'introduction, mais qu'elle puisse aussi poser une question (précise vaut mieux que trop large !) qui introduise le thème de chacune de tes parties, ne serait-ce que par un mot. C'est pourquoi il est plus aisé de faire un problématique en deux temps : un temps qui va vers le sens du sujet, l'autre qui remet en cause le sujet.

    Une fois trouvée, il faudra garder en tête que tu vas tenter de répondre à cette question tout au long de ta copie. Ne te perds pas ! Garde la problématique écrite quelque part sur un brouillon près de ta copie pour y jeter un coup d'oeil si jamais tu as peur de te perdre dans les méandres de la rédaction...

    Le plan, jamais facile à exprimer...

    Le plan découle de la problématique, et doit être si possible très fluide aussi. On évitera les formules fatales : premièrement, d'abord... Les profs n'aiment pas vraiment, car c'est très lourd. Pense plutôt à un résumé de ta copie : "La littérature est largement considérée comme ... au ... siècle (= première partie). Pourtant, le courant ... la voit comme ... (= deuxième partie) ; mais la littérature ne serait-elle pas plutôt ..."

    Capich ? T'as plus qu'à rédiger ton intro, un jeu d'enfant ! :)

    Ou pas...

    L'introduction est malheureusement la partie la plus importante de la dissertation (comme de tout devoir, d'ailleurs !), car elle donne le ton de ta copie, ton style, ton langage (si tu fais des fautes), ta compréhension (ou pas) du sujet, ta vision du sujet... et ceci donnera l'envie au correcteur de continuer la lecture, ou de faire le relevé des fautes d'orthographes !

    Composition de l'introduction :

    - phrase d'accroche,

    - mise en contexte,

    - introduction du sujet (ou de ses termes si il est très long) (la 2e et 3e étape peuvent être inversées, c'est selon)

    - discussion des termes

    - problématique

    - plan

    La phrase d'accroche est donc primordiale. Après avoir lu de nombreux corrigés de profs, l'option que j'ai retenu et que j'utilise le plus est : "Si la littérature est souvent vue comme ...", car elle permet d'entrer directement dans le sujet et de pouvoir le contester tout de suite ; et je le confirme, cela accroche l'oeil du correcteur (c'est le but :D ) !

    Je te laisse réchéflir au reste... Une seule chose à ajouter : il faut quelle soit précise (définitions, contexte...), fluide (très !), et concise : évite à tout prix les introductions "fleuve", une introduction fait souvent une page, mais si tu écris petit, il est normal qu'elle fasse moins, et ne cherche surtout pas à remplir par du blabla ! Dès que tu vas trop loin, le correcteur se lasse, car il veut que tu sois centré sur le sujet !!!

    Il faudra donc parfois la réécrire plusieurs fois, pour que ton style te permette de dire tout ce dont tu as besoin en un minimum de mots.


    La rédaction, épreuve chérie des candidats !

    A quoi bon rédiger, toutes mes idées sont sur mes brouillons, tout à fait explicites, j'ai compris le sujet !

    Ben non, ça marche pas comme ça, à mon grand déséspoir...

    Il va falloir se tuer le poignet, se creuser le majeur par le stylo, se fatiguer les yeux et la tête, et finir sa cartouche en plein milieu de la copie !

    - Fais attention aux fautes, on ne le diras jamais assez (hum, hum...) relis, relis relis relis relis toi !

    - "Out" les néologismes, même intéressants pour ton développement, n'utilise que ceux des critiques, écrivains, philosophes...

    Le plan sera en trois parties, 3 sous-parties par parties, et 3 exemples par sous-partie de partie. Tu suis ? Pas très original, à la longue... c'est même gavant, tu ne trouves pas ? Mais c'est indécrottable. 2 parties : bancal ; 4 parties : trop long ; 2 sous-parties par partie : pas assez developpé ; 1 ou 2 exemples par sous-partie : le candidat n'est pas assez cultivé... Convaincu ?

    Il faut aller à la ligne + alinéa à chaque sous-partie, et je vous conseille de sauter une ligne (voire plusieurs) + alinéa entre chaque grande partie.

    Le mieux, au brouillon, c'est de faire un tableau vertical avec chaque grand axe, les sous parties, et les exemples ; comme ça, tu peux faire des idées qui sont opposées entre le I et le II (ça peut même t'aider à trouver une sous-partie si tu es bloqué !) et ton plan n'en est que meilleur !

    Que dire de plus ? Dites-le moi si vous souhaitez des précisions.

    La conclusion : enfin ! Ou presque...

    C'est un condensé des grandes idées de ton développement. C'est intéressant d'y ajouter une ouverture, mais si tu doutes de toi, laisse-tomber. L'ouverture peut être simplement un exemple d'une autre oeuvre.

    Tu dois absolument répondre à ta problématique !

    Elle est courte, mais pas forcément facile à formuler, d'autant que généralement, en la fait dans les 5 dernières minutes du temps imparti !

    C'est pourquoi, sans forcément la rédiger, dès le début, trouve quelques formules, exemple, idées qui viennent souvent au moment de trouver la problématique et le plan. De plus, je garde un coin dans mes brouillons pour noter des idées que j'ai au cours de la copie, comme ça je suis sûre d'avoir du contenu pour ma conclusion !


    J'espère franchement t'avoir aidé, même si la plupart des choses dites sont des rengaines de profs à chaque devoir catastrophique rendu... :D Bon courage !


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